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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:34

 

A l'occasion de la sortie en salle de Cowboys & Envahisseurs, voici l'occasion idéale de revenir sur la carrière d'Harrison Ford. Un choix de 5 scènes par définition subjectif et qui aura du mal à s'émanciper de ses grands rôles.

 

harrison-ford.jpg

-Star Wars Episode IV : un nouvel espoir (1974)

 

C'est évidement le rôle du mercenaire Han Solo qui a fait découvrir Harrison Ford au grand public. Bien qu'ayant déjà eu des rôles plus ou moins importants dans de grands films (Zabriskie Point, American Graffiti, Conversations secrètes), Ford profite des projecteurs d'une des plus influentes sagas de l'histoire du cinéma. Il est même le comédien qui en tirera le plus de bénéfices.

 

 

 

- Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue (1981)

 

Autre grande saga, cette fois où il a le rôle principal : Indiana Jones. Quatre épisodes drivés par Steven Spielberg dans lequel Harrison porte magnifiquement le chapeau et le fouet. Celui qui ne connaît pas recevra la première pierre.

 

 

 

- Blade Runner (1982)

 

Sûrement le plus grand film auquel a participé Harrison Ford. L'adaptation de Philip K. Dick explore mille pistes philosophiques et spirituelles sur fond de manipulations génétiques. Un petit extrait cadeau.

 

 

 

- Witness (1984)

 

Peter Weir choisit Indiana Jones pour interpréter un détective infiltré chez les Amish. Cette histoire humaniste et pacifiste est un plaidoyer bouleversant de tolérance. Ford retrouvera Weir dans The Mosquito Coast.

 

 

 

- Frantic (1988)

 

Certes la carrière de Ford a connu quelques belles heures après 1988 ( chez Mike Nichols, Sidney Pollack ou Ivan Reitman) mais il était impossible de passer sous silence Frantic. Un Polanski majeur où un docteur cherche sa femme dans un Paris peu accueillant.

 

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 15:37

Jusqu'ici, il était impossible -ou de mauvaise foi- de critiquer les audaces des studios Pixar. Si la déception Cars 2 tend à nuancer aujourd'hui ce concert de louanges, il ne faut pas occulter l'incroyable créativité des Brad Bird, John Lasseter et consorts. Mini-tour d'horizon ici avec 5 scènes clefs issues de leurs longs-métrages. Mais ce choix est bien sûr subjectif.

 

logo-pixar.jpeg

-Toy Story (1996)

 

Le premier long-métrage de la firme offre une relecture des souvenirs d'enfance avec une créativité monstre. Tout l'allant et l'intelligence de Pixar se retrouve déjà. Le plus fort, c'est que les suites prolongent avec classe les aventures de Woddy, Buzz et toute la caisse à jouets.

 

 

 

-Monstre et Cie (2002)

 

L'idée de génie de Monstre et Cie consiste à détourner l'idée du monstre sous le lit, un peu comme le livre Max & les Maximonstres. Ainsi, la petite fille Boo effraie ces grosses bêbêtes. Un film qui pousse le mélange de drôlerie et d'émotion à un subtil équilibre. La preuve ci-dessous :

 

 

 

-Ratatouille (2007)

 

Là encore, un principe d'inversion sert de point d'ancrage. Le rat, bestiole perçue comme répugnante, devient le chef insoupçonné d'un grand restaurant parisien. Hommage carte postale à la France aussi bien mené que dans un certain Les Aristochats. Mais quand le chat n'est pas là...

 

 

 

-WALL-E (2008)

 

Et voici certainement le plus beau film des studios. Et même l'une des pépites de l'animation. Avec WALL-E, Pixar montre que l'on peut mêler des thèmes intelligents et une poésie pour tous. La première partie (dont l'extrait ci-dessous) montre un monde sans humain où un robot trie. Puis, sa seconde partie dans l'espace aborde une renaissance de l'humanité. Sublime.

 

 

 

 

-Là-Haut (2009)

 

Si ici même nous avions évoqué quelques réserves sur les qualités de Là-Haut, il est indéniable que son premier segment fondé sur des souvenirs constitue l'une des plus belles intro de l'histoire du cinéma. Rien que ça.

 

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 18:58

 

Véritable égérie pour (presque) toute la population masculine, Natalie Portman a su construire une carrière passionnante, souvent risquée. Aujourd'hui au cœur de toutes les attentions, elle part favorite pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation grandiose de Black Swan. Elle est aussi à l'affiche de Sex Friends, la faisant définitivement entrer dans un monde adulte qu'elle peinait à rejoindre de plein pied.

 

portman.jpg

 

Léon (1994)


Natalie Portman n'est encore qu'une gamine quand elle crève l'écran dans Léon de Luc Besson. On a assez peu mesuré à l'époque l'impact ambigüe de ce rôle outrageusement sensuel (et tragique) d'une gamine et d'un tueur un gage. Léon, devenu culte, signe la première grande performance de la jeune fille.

 

 


Jeu des mimes extrait de Léon

 

Star Wars épisode II (2002)

 

Sa carrière aurait pu effondrer. Pourtant, enfant star que l'on voit aussi dans le viscéral Heat, puis elle décroche à 17 ans seulement le rôle de la princesse Amidala pour la nouvelle trilogie Star Wars. Encore une performance d'une fille sans enfance réelle, à l'évolution trop rapide, amoureuse d'Anakin dès l'épisode II et chargée d'une lourde tâche politique.

 

 

 

Garden State (2004)

 

Du coup, le belle prend des risques, et se cherche une légèreté. Elle défend avec mordant Garden State, où elle incarne avec une grâce folle une jeune fille déjantée, pop et acidulée. Un film devenu presque culte dans le domaine de la comédie romantique. Natalie est enfin une grande enfant.

 

 

 

Free Zone (2005)

 

Après s'être rasée le crane dans V pour Vendetta, on la retrouve étonnement en pleurs dans Free Zone, très beau film d'Amos Gitaï. Une scène qui prend aux tripes.

 

 

 

Hôtel Chevalier (2007)

 

Un peu égarée depuis quelques temps dans des films de factures différentes, elle n'offrit qu'un modeste plaisir des yeux dans le lourdingue Closer. Mentionnons en revanche sa tendre et terrible participation au court-métrage Hôtel Chevalier (extrait ci-dessous) de Wes Anderson, mini préquel à Au bord du Darjelling Limited.

Durant cette période un peu fourre-tout, Natalie Portman remet les choses en ordre, redevient une femme après son statut d'enfant attardée. Elle trouve avec Black Swan l'écrin parfait de sa mue.

 


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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 22:01

 

Décidément, cette rubrique en 5 scènes sert de plus en plus à la rubrique nécrologie. Mais comment ne pas rendre hommage à l'un des plus grand cinéastes de l'histoire, celui qui offrit tant d'éclats de rire, de savoir de mise en scène mais aussi de moments de grâce. Blake Edward s'est éteint ce jeudi 16 décembre.

blake-edward.jpg

Tiphany's Breakfast (Diamants sur canapé) (1661)

 

Sorte de zénith de la carrière d'Audrey Hepburn, Diamants sur canapé était pourtant un pari audacieux. Celui d'adapter un roman du ronchon Truman Capote et de transformer le personnage de Holly. Le chant doux de la belle brune a de quoi faire frissonner, tant la douceur mélancolique envoute tel une balade folk des grands lacs.

 

 

 

La panthère rose (1963)

 

Blake Edwards marqua encore plus son emprunte avec la saga de La panthère rose. Pas encore excusivement recroquevillé sur les pitreries de l'inspecteur Clouzeau,la saga offrira tout de même des suites délicieuses.

 

 

 

La Party (1968)

 

Les sommets sont atteints en 1968. Quiconque n'a pas vu La Party avec Peter Sellers ne peut savoir ce que veut dire mourir de rire. Jamais surement le comique de situation, l'accent indien forcé et un trip aussi con qu'un éléphant peint n'ont trouvé meilleur place. Birdie?

 

 

 

Victor Victoria (1983)

 

Julie Andrew, actrice de Marry Poppins et femme de Blake Edward trouvera en son mari un collaborateur parfait pour continuer sa carrière. Entre Top Secret, Elle et plus tard That's life, sa carrière aura raison d'être. Mais c'est surement dans son rôle de travesti de cabaret qu'elle souffle littéralement Hollywood.

 

 

 

 

Un sacré bordel ! (1986)

 

La seule petite consolation quand des gens comme lui disparaissent, c'est que l'on se met à (re)découvrir une filmographie. Cela serait peut-être l'occasion de voir enfin Un sacré bordel ! , oeuvre trop peu connu d'Edward, franchement alléchant.

 

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:09

 

A l'occasion de la sortie en salle de The American, petit retour rapide sur le chouchou de ses dames et des tasses à café : George Clooney. S'il semblerait que sa collaboration avec Anton Corbjin n'ait pas soulevée les foules, force est de constater que l'ancien docteur Ross de Urgencesjouit d'une belle carrière sur grand écran.

George-Clooney.jpg

Petit retour en arrière... en 5 scènes.



- Une nuit en enfer (1996)

Oublions le retour des tomates tueuses et autres navets du même calibre pour aller directement chez Robert Rodriguez. Certains considèrent Une nuit en enfer comme culte (pourquoi pas). Clooney forme un duo disons détonnant avec Quentin Tarantino. Des nerveux ceux-là :

 

 

 

 

- O'Brother (2000)

Hormis La ligne Rouge pour un petit rôle, les choix de carrières de Clooney peinent à convaincre (Batman & Robin, il fallait oser) jusqu'à ce que les frères Coen l'enrôlent pour l'hilarante comédie O'Brother. Il y incarne une version moderne d'Ulysse. Un héros aussi épique que cocasse. En témoigne cette géniale scène de fin.

 

 

 

 

- Ocean's Eleven (2001)

C'est la consécration. avec ses potes Brad Pitt, Andy Garcia, Matt Damon et compagnie, il sert cet honnête divertissement de Soderberg avec professionnalisme. S'en suivront deux suites (Ocean's Twelve et Ocean's Thirteen) ainsi qu'un remake bouffi de Solaris. Peut-importe, Clooney fait parti du milieu des acteurs bankable et ses nouveaux amis tiennent en partie Hollywood.

 

 

 

 

- Good Night and Good Luck (2005)

Mais plutôt que de tomber dans la facilité, Clooney se met en danger et se politise. Deux ans après s'être fait les dents à la réalisation avec Confessions d'un homme dangereux, il réalise une véritable bombe avec Good Night and Good Luck. L'un des portraits les plus juste du maccarthisme et des années W.Bush.

 

 

 

 

- Les chèvres du pentagone (2009)

Toujours bien entouré, il enchaine avec le politique Syriana, le moins remarquable The good german, l'amusant Burn after Reading et la prête sa voix à l'espiègle de Mr Fox. Mais celui que l'on appelle parfois de nouveau Cary Grant se trémousse dans le déjanté Les chèvres du pentagone. La preuve.

 

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:15

C'est le très triste nouvelle de ce Dimanche 12 septembre. Claude Chabrol vient de nous quitter, à peine deux semaines après Alain Corneau. C'est surtout l'un des pionniers de la nouvelle vague, une gueule, un nom. Lui qui se délectait de sa récente collaboration avec Gérard Depardieu dans Bellamy n'aura pas le temps de réitérer son ultime rêve. Hommage avec quelques scènes marquantes.

 

chabrol.jpg

 

Le beau Serge (1959)

 

On le considère souvent comme le premier film de la Nouvelle Vague, épaulé par Truffaut et Rivette. Pourtant, son parcours, extrêmement singulier le portera bien au-delà. Le beau Serge, à découvrir d'urgence si vous ne connaissez pas !

 

 

 

Que la bête meure (1969)

 

Avant d'exploser dans Le Boucher de ce même Chabrol, Jean Yanne faisait l'un de ses premiers pas au cinéma aux côtés de Charles Ténier. Un film exemplaire sur les faux semblants, sur l'approche en trompe l'oeil des personnages et sur inévitable portrait empoisonné de la bourgeoisie. En témoigne cette scène aussi drôle que terriblement humiliante. Un sommet.

 

 

 

 

Violette Nozière (1978)

 

Chabol aime aussi le fait divers. Il s'empare de la vie tragique de la parricide Violette Nozière. Le film s'attache à éclairer (ou pas) le spectateur sur les mensonges supposés de sa défense. L'exclosion d'une certaine Isabelle Huppert.

 

 

 

La cérémonie (1995)

 

L'un de ses meilleurs films grinçant, sans Jean Yanne mais avec Isabelle Huppert. Surement son meilleur rôle. La bourgeoisie prend cher, très cher !  

 

 

 

Gainsbourg Vie Héroïque (2010)

 

C'était sa dernière apparition en tant que comédien au cinéma. Un rapide caméo marrant en tant que producteur de Gainsbourg. Lui qui avait commencé avec le Beau Serge... Un clin d'œil sympathique qui prend une dimension d'adieu aujourd'hui.

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 19:58

A l'occasion de la sortie mercredi de Cellule 211 et du passage récent de Dog Pound dans les salles obscures, voici l'occasion rêvée de se pencher sur un lieu culte du cinéma : la prison. Petit choix très subjectif de 5 scènes (ou extraits) qui l'illustre.

 

article-hunger.jpg

-1917 : Charlot s'évade

 

C'est surement la première utilisation de la prison au cinéma. En 1917, Chaplin n'a pas encore explosé avec ses grandes oeuvres ( Le Kid,  La ruée vers l'or) mais il jouit déjà d'un amour populaire important. Il s'amuse avec Charlot en le faisant roi de l'évasion. Un bout du film ici :

 

 

-1963 : la grande évasion

Que rajouter sur ce monument du cinéma américain. Hormis peut-être que le film fut maintes fois copié, détourné, parodié (jusqu'au récent  Toy Story 3) et que le monde des jeux vidéos se nourrit abondamment de ses thèmes. Plutôt que de montrer la fuite à moto, un extrait (en français désolé) où McQueen se retrouve au frigo (non pas comme les enfants Courjault!). L'héroïsme à l'américaine.

-1973 : Papillon

Durant les années 1970, deux immenses films biographiques sortent et dénoncent l'univers carcéral. En 1978, Midnight Express raconte l'enfermement puis l'évasion de William Hayes des prisons infectes de Turquie. Le film sera un tel choc que les Etats-Unis et la Turquie devront entamer un dialogue diplomatique pour des échanges de prisonniers. 5 ans plus tôt, McQueen (encore lui) et Hoffman contaient aussi une histoire vraie avec Papillon -summum d'esthétisme et de rigueur- le sort d'Henri Charriere. Un extrait pour montrer à quel point ce film est époustoufflant

-2008 : Hunger
On fait un bond dans le temps et débarquons en 2008. La série Oz a fait un carton et Steeve McQueen II (rien à avoir avec l'autre, sur ce coup), artiste contemporain britannique, sort Hunger. Il y raconte le tragique destin de Bobby Sands (le rôle qui ouvra la voie royale à Michael Fassbender). Objet d'art avant tout, le film change de ton avec un tête à tête de près d'un quart d'heure. Un extrait en cadeau :

- 2009 : Un Prophète
Consacré d'un Grand Prix du jury à Cannes, le film de Jacques Audiard décrit la prison comme un microcosme de la société extérieur, avec des hommes aussi courageux que fous. Une prison qui ne signifie pas immobilisme et où la mafia a les pleins pouvoirs. Un monument porté par son duo d'acteurs : Tahar Rahim et Neil Arestrump.

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 20:25

Avant de scotcher tout le monde avec Inception, sortie ce 21 juillet, Christopher Nolan est passé maitre dans le film noir américain. Un cinéaste qui, à l'instar de Michael Mann dans son style, a su utiliser au mieux la fibre hollywoodienne des films. Un grand nom est en train de naitre depuis une dizaine d'année. La preuve en 5 scènes où l'on retrace sa force.

  chris-nolan.jpg

Memento (2000) : Intro

 

Rien que dans l'intro de son second film (le premier étant Following), Nolan montre déjà son attirance pour les histoires du conscient et du subconscinent. Il l'illustre dans cette sublime scène méthaphotique de l'oubli par la photo.

 

 

Insomnia (2002)

Nolan parvient à faire d'un remake une plus belle oeuvre que l'original. Devant la caméra, Al Pacino et Robin Williams se livrent une lutte sans merci dans un film noir où paradoxalement la nuit n'est jamais là. Un très grand film, pas assez connu. Ici, toute la force psychologique de Nolan qui sait aussi faire sobre quand il le faut.

Batman Begins (2005)

Malgré ses nombreuses qualités, peut-être le moins grandiose des films du réalisateur. La scène avec Liam Neeson sur les entrainements, bien que scénaristiquement intérressante, montre les petits outrages d'un Nolan lancé dans le grand bain des adapatations. N'empêche, il sauve une franchise malmenée depuis la fin de l'ère Burton et insuffle une dose de noirceur passionante à l'homme chauve-souris.

 

Le prestige (2006) 


Avec Le prestige, Nolan explore la compléxité du scénario à travers le duel malsain de deux magiciens. Un exploit visuel et sensitif majeur, qui d'une certaine manière augure déjà d'Inception. Le réel et le réel altéré. Attention, l'illustration qui suit dévoile le dénouement.

 

Batman: The Dark Knight (2008)

Avec son style dorénavant bien imprimé, Nolan sort sa suite à Begins et livre le plus grand film sur les traumatismes post-11 septembre de l'Amérique. Rien que dans cet extrait où la menace, aussi fantomatique que réelle, insimine l'entière société par son intervention télé. Nolan explore encore le subconscient en testant la psychose et la paranoïa à son paroxysme. Le tout en gardant fidèlement la figure de Batman.

 
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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 20:05

Une bien triste nouvelle vient de tomber. L'immense Dennis Hopper vient de nous quitter à l'âge de 74 ans. Ce n'est guère une surprise tant sa maladie le rongeait depuis des années. On avait appris que son cancer était en phase terminale il y a peu. Sa dernière apparition en publique où on lui offrait (enfin!) son étoile sur Hollywood Boulevard, le 26 mars,  avait premis un hommage en forme de testament.


denis-hopper.jpg

On ne peut que s'incliner devant une carrière aussi remplie, des chefs-d'oeuvres comme Rusty James ou l'Ami américain, aux pire nanards (il en faut) comme la version ciné de Super Mario Bros. Il a quand même fait ses débuts chez Nicholas Ray (Johnny Guitar, La fureur de vivre). Modestement, Plan-c lui rend un hommage quelque peu ému... en 5 scènes.


- Premier choc d'un jeune cinéphile : Apocalypse Now (1979)


Il ne tient certes pas le rôle principal mais sa prestation de journaliste américain fou reste légendaire. Et ce regard..! Un vrai iluminé.



- Easy Rider (1969)

Ce film symbolise à lui tout seul le Nouvel Hollywood et la génration hippie. Ce road-movie illustre aussi bien le vent du changement (Scorpions style) de la société américaine que les relents de conservatisme et de racisme. En plus de crever l'écran avec Jack Nicholson et Peter Fonda, Denis Hopper réalise cet objet cinématographique très bien identifié. Ses films suivants, notamment Out of Blue, méritent aussi d'être vus.

- Rusty James (1984)

Là encore il ne tient pas le rôle principal. Sauf qu'il incarne déjà un père. Tout un symbole devant la caméra de Francis Ford Coppola, admirateur du bonhomme. Un extrait (en Français désolé) où son visage respendit dans un noir et blanc incomparable.

- Blue Velvet  (1986)

Film surréaliste comme seul David Lynch sait en faire, Blue Velvet est un des derniers immenses rôles de Hopper. Il met à profit son air menaçant pour incarner Frank Booth et illustrer toute la perversité sexuelle et le sadomasochisme ambiant.


- True Romance (1993)

On aurait pu parler de son rôle dans Speed, dans The indian Runner, la veuve noire ou un de ses innombrables nanard et série B. Mais la fin de carrière de Hopper se portera vers des univers Tarantiniens, rarement réussis d'ailleurs. Reste True Romance, plein de punch avec au programme des italiens déchainés et un Dennis qui souffre dans l'extrait ci-dessous. Désormais, fini le trépas. Repose en paix l'ami américain (cf : le film de Wim Wenders)

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 21:45

Cannes, lieu de débats, de passions et surtout de scandales. On ne reviendra pas sur tous, de la protestation des flics à la projection de La Haine à la censure de Reinais pour Nuit et Brouillard en passant par les huées journalistiques de films aussi différents que The Brown Bunny, Le grand Bleu ou Irreversible.

En revanche, revenons sur 5 Palmes d'or contestées ou sujet à polémiques politiques. Le tout bien sûr en publiant 5 scènes forcement devenues cultes.

 

pialat-cannes.jpg

 

-1960 : la dolce vita a la vie dure.

 

Vous ne le savez peut-être pas mais le plus connu des films de Fellini, palmé en or, reçu un accueil plus que glacial de la part des journalistes cannois. Un rejet à mettre sur le compte d'une approche presque inédite à l'époque, à savoir celle de ne pas suivre un fil narratif linéaire mais plutot de créer une mosaïque. Aujoud'hui, tout le monde a les yeux qui brille lors de la fameuse scène de la fontaine !

 

 

- 1970 : M.A.S.H. et sa guerre de l'arrière

 

S'il fallait décrire à la génération MTV se qu'est M.A.S.H, on pourrait le qualifier de précurseur à la série Grey's Anatomy, mais en bien. En effet, plutôt que de se concentrer sur le coeur des opérations (la guerre pour Altman, l'hopital pour la série TV), l'attention est portée sur l'arrière. Ainsi, les histoires de cul, les brimades, les rancoeurs au sein du camp nous sont exposées avec maetra. Sauf qu'en 1970, ce film hautement politique sur la guerre de Corée n'est pas du goût de tout le monde. La polémique enfle aussi sur son travail formel (notamment le zoom) et Altman devient dès lors un cinéaste de légende.

 

 

- 1975 Chronique des années de braises: ambiance glaciale

 

Les tensions politiques sont telles en 1975 que même Cannes subit un attentat à la bombe (heureusement sans victime). Cette année là, le jury, présidé par Jeanne Moreau, décerne la palme à un film algérien hautement polémique: Chronique des années de Braises. On y découvre les origines de la révolution algerienne de 1954. A la suite de ce prix, Jeanne Moreau recevra des menaces de mort. Ambiance...

Un extrait non sous titré mais qui peut vous donner une idée de l'ambiance du film.

 

 

 

-1987 : sous le soleil de Satan "sachez que si vous ne m'aimez pas..."

 

Depardieu en abbé en proie au doute, voyant le Diable lui apparaitre. Pas du gout de tous les journalistes (préférant Les Ailes du désir de Wim Wenders) qui sifflent copieusement Maurice Pialat recevant sa palme d'Or. En guise de réponse, le cinéaste leur adressera le célèbre : "sachez que si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus!"

 

1994 : Pulp fiction et le doigt levé
Second film de Quentin Tarantino et déjà une palme d'or pour un film soutenu par le président du jury Clint Eastwood. Sauf qu'une partie de la salle siffle cette décision. A l'instar de la subtile réponse de Pialat, Tarantino leur offre un magnifique doigt d'honneur plein de moqueries. Et bam. Au pire, on leur envoie Butch.
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